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It's bling bling time

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30 octobre 2006

Come on now get close to me

19_hushpuppies

Maintenant que Celebelda a mis un lien vers ce blog, je suis bien obligée d’en faire quelque chose. Pas forcément quelque chose de bien, mais quelque chose.

Je me présente. Melian, propriétaire des lieux. 19 ans (j’en profite encore un peu, d’écrire cet âge-là avant que je change de décennie dans même pas si longtemps que ça) (parce que quand j’aurai 20 ans je serai vieille et ridée et je mentionnerai mon âge nullle part).

Voilà.

Si mon calcul est bon, c’est mon cinquième (sixième ?) blog. L’un d’entre eux, le premier, a vécu un peu plus d’un an. Les autres sont tous morts au bout de quelques semaines, voire quelques jours. Voire, c’étaient des mort-nés. Je vais essayer de le chouchouter, celui-là, histoire qu’il tombe pas malade. Pas tout de suite.

Le narcissisme étant l’essence même d’un blog, je ne peux dignement pas ne pas raconter ma vie.

Et ça commence par le racontage de ma soirée d’avant hier.

Soirée avec Celebelda, donc, à Strasbourg. Précisons que j’aime son appartement et les tartes aux pommes de son colloc, et que regarder Alsatic TV la première fois, ça fait un choc. Violent, le choc. Je suis alsacienne pure souche (bien que je fasse mes « études » à Nancy) mais ça, je cautionne pas.

6

Concert.

Première partie, Mademoiselle K. J’avoue que pendant les 2,5 premières chansons je cherchais vainement un truc auquel penser pendant tout le set parce que j’allais m’ennuyer à mourir. Puis finalement non. Elle a une certaine classe, la demoiselle, et quelques petits morceaux rock’n’roll m’ont bien plus.

Mais surtout : HushPuppies (voir photos ci-jointes). La troisième fois. En six mois. C’est un peu le genre de groupe que j’arrive pas vraiment à prendre au sérieux (surtout avec un nom comme ça, me direz vous) – même s’il le sont -, et pourtant. C’était grand, c’était beau, c’était bon. Je les aime. Je crois que ça résume tout. Leur reprise de I’m not like everybody else des Kinks n’a toujours rien perdu de sa phénoménalité. J’ai dansé j’ai écouté j’ai chanté j’ai regardé j’ai crié j’ai applaudi j’ai sautillé j’ai sué j’ai sauté j’ai perdu 1,5kg. Au moins.

Puis toujours cette sensation d’après concert : vidée, mais heureuse. Rien que ça.

Allez, jimoinvainte avant le prochain.

Et puis il y a des jours où ça va pas. Comme aujourd’hui.
Parce que.
Tellement pas qu’on a juste envie de pleurer au moindre truc qui va un tantinet de travers. Qu’on se dit que finalement c’est pas aujourd’hui qu’on va commencer son Olivier Adam parce que déjà en temps normal ça pousse au suicide. Qu’on a l’impression qu’une remarque un tant soit peu désagréable peut nous achever complètement. On se retient toute la journée, tant bien que mal. On essaye de. Puis on fond en larmes aux premières notes de Sunday Morning.
Ca arrive. Comme aujourd’hui.
Juste parce que.

Je vous prie d’agréer mes bisous.

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